Dans l’imaginaire collectif, le gras rime souvent avec excès, kilos superflus et danger pour la santé. Résultat : les produits allégés ont envahi nos assiettes, au détriment de la qualité nutritionnelle. Pourtant, la réalité est toute autre : loin d’être un ennemi, le gras est un véritable allié de santé. Il nourrit nos cellules, soutient nos hormones, protège nos organes, apporte une énergie durable, facilite l’absorption des vitamines et participe même au bon fonctionnement du cerveau.
Le véritable enjeu n’est donc pas de supprimer le gras, mais de choisir les bonnes graisses et de maintenir l’équilibre : limiter les graisses industrielles nocives et privilégier les graisses essentielles de qualité.
Et si le gras avait été victime d’une terrible erreur judiciaire, condamné à tort comme ennemi public numéro un, alors qu’il est en réalité l’un des piliers de notre santé, de notre vitalité et de notre bien-être ?
1. Le gras : quel est son rôle dans l’organisme ?
Bien plus qu’une simple réserve d’énergie, le gras est une véritable force vitale. Acteur central de notre organisme, il intervient dans presque toutes les fonctions essentielles, de nos cellules jusqu’à notre cerveau.
1.a. L’énergie de fond, véritable socle de l’organisme
Avec ses 9 kcal par gramme, le gras est la source d’énergie la plus dense de notre alimentation, loin devant les protéines ou les glucides. Contrairement aux sucres rapides, qui provoquent des pics de glycémie suivis de coups de fatigue, les graisses offrent une énergie stable, progressive et prolongée.
Le corps utilise en priorité les glucides comme carburant immédiat, mais c’est grâce aux graisses qu’il peut tenir dans la durée. Elles permettent de traverser un jeûne, un effort d’endurance ou tout simplement une journée bien remplie sans s’écrouler. C’est ce qui explique que les lipides soient la réserve énergétique privilégiée de l’organisme.
En d’autres termes : les glucides sont l’étincelle, mais les graisses sont la bûche qui alimente le feu sur le long terme.
1.b. Pas de gras, pas de cellules
Chaque cellule est entourée d’une membrane plasmique, véritable barrière vivante qui contrôle les échanges avec le milieu extérieur. Cette membrane est composée à près de 70 à 80 % de lipides, essentiellement des phospholipides, associés au cholestérol et à d’autres molécules.
Ces graisses assurent la souplesse, la perméabilité sélective et la stabilité de la membrane, permettant aux cellules de communiquer, de se protéger et de fonctionner correctement. Sans apports suffisants en bons lipides, les membranes deviennent plus rigides et moins efficaces, compromettant ainsi le renouvellement et la vitalité cellulaire.
En clair : le gras est bien plus qu’un simple nutriment, il est l’un des fondements de la vie cellulaire.
1.c. Pas d’huile, pas d’hormones
Ce n’est donc pas un simple carburant mais bien un socle, un pilier de l’équilibre hormonal. Les lipides, et notamment le cholestérol, sont le véritable pilier de nos hormones :
- Hormones sexuelles :
- Testostérone et œstrogènes → essentiels à la fertilité, à la libido et à l’équilibre du cycle.
- Hormones du stress :
- Cortisol → aide à gérer les situations stressantes, régule la glycémie et l’inflammation.
- Hormones de la tension et des fluides :
- Aldostérone → maintient l’équilibre hydrique et la pression artérielle.
- Vitamine D (hormone stéroïdienne) :
- Indispensable à l’immunité, aux os et à l’humeur, elle est produite à partir du cholestérol.
Sans apports suffisants en bonnes graisses, la production hormonale se déséquilibre : cycles menstruels perturbés, baisse de libido, fatigue persistante, difficultés à gérer le stress et variations d’humeur.
1.d. Pas de graisse pas de vitamines
Certaines vitamines essentielles — A, D, E et K — sont liposolubles. Cela signifie qu’elles ne peuvent être absorbées et utilisées par l’organisme qu’en présence de graisses.
- Vitamine A → joue un rôle clé dans la vision, la croissance et l’immunité.
- Vitamine D → souvent appelée vitamine, elle agit en réalité comme une hormone stéroïdienne. Indispensable à la santé osseuse, au système immunitaire et à l’humeur, sa synthèse et son utilisation dépendent des graisses.
- Vitamine E → puissant antioxydant, elle protège nos cellules du stress oxydatif, c’est-à-dire l’agression des cellules par un excès de radicaux libres (ces petites molécules instables qui accélèrent le vieillissement et fragilisent l’organisme).
- Vitamine K → essentielle à la coagulation sanguine et à la santé osseuse.
Sans apport en graisses, ces vitamines traversent notre système digestif sans être assimilées. Concrètement : une salade de carottes râpées, riche en provitamine A, ne servira à rien sans un filet d’huile de qualité.
En d’autres termes, les graisses ne sont pas seulement des nutriments : elles sont le véhicule indispensable de certaines vitamines vitales.
1.e. Le rôle protecteur des graisses
Les graisses ne se contentent pas d’apporter de l’énergie : elles protègent, isolent et assurent la survie de l’organisme.
- Protection mécanique : les tissus adipeux entourent certains organes vitaux, comme les reins, le cœur ou même les yeux. Ils jouent le rôle de véritables amortisseurs, réduisant l’impact des chocs ou des pressions mécaniques.
- Isolation thermique : la graisse forme une barrière contre le froid et participe au maintien d’une température corporelle stable. Bien sûr, elle n’agit pas seule : la régulation thermique repose aussi sur d’autres mécanismes comme la production de chaleur par les muscles ou la circulation sanguine.
- Réserve vitale : les graisses stockées représentent un capital énergétique stratégique. En cas de jeûne prolongé ou de famine, l’organisme peut puiser plusieurs semaines dans ces réserves pour maintenir ses fonctions vitales.
- Régulation immunitaire et inflammatoire : le tissu adipeux n’est pas un simple “stock inerte”. Il sécrète des substances appelées adipokines, impliquées dans la régulation de l’immunité et de l’inflammation.
En résumé, le tissu adipeux agit comme une armure invisible : il amortit, protège, isole et participe à l’équilibre interne. Bien loin d’être inutile, il s’agit d’un organe actif et vital.
1.f. Pas de gras, pas de cerveau
Le cerveau est l’organe le plus riche en graisses : environ 60 % de sa composition sèche est lipidique. Ces lipides ne sont pas de simples “remplisseurs” : ils assurent la fluidité des membranes neuronales, la protection des fibres nerveuses et la bonne transmission de l’influx nerveux.
- Fluidité des membranes neuronales : les acides gras polyinsaturés (notamment les oméga-3) garantissent la souplesse et la réactivité des membranes. Sans eux, la communication entre neurones devient moins efficace.
- Myéline : la gaine qui entoure les fibres nerveuses est constituée majoritairement de lipides. Elle agit comme un isolant électrique, permettant une transmission rapide et fiable des messages nerveux. Dans la sclérose en plaques, c’est précisément cette gaine de myéline qui est détruite par le système immunitaire, entraînant une mauvaise conduction nerveuse, avec à la clé troubles moteurs, sensitifs et cognitifs.
- Neurotransmetteurs et humeur : les graisses participent indirectement à la synthèse et au fonctionnement de médiateurs comme la dopamine et la sérotonine, impliqués dans la motivation, la mémoire et la régulation émotionnelle.
- Protection contre le déclin : un apport suffisant en bons lipides, en particulier les oméga-3, est associé à une meilleure santé cognitive et pourrait contribuer à limiter le risque de maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques).
En clair : sans graisses de qualité, notre cerveau perd en efficacité, en mémoire et en stabilité émotionnelle. Elles constituent un allié majeur du système nerveux. 👉 Pour aller plus loin, retrouvez mon article dédié aux maladies neurodégénératives en cliquant ici
2. Les bons gras vs les mauvais gras
Même si j’ai réussi à vous “vendre du gras”, il faut rester lucide : toutes les graisses ne se valent pas. Certaines sont de véritables alliées, tandis que d’autres peuvent fragiliser notre organisme si elles sont consommées en trop grande quantité.
L’essentiel n’est donc pas de diaboliser ou d’encenser le gras dans son ensemble, mais d’apprendre à faire la différence pour intégrer les bonnes graisses à notre alimentation, en juste quantité, sans tomber dans l’excès.
À propos du « bon » et du « mauvais » cholestérol
On entend souvent parler de bon et de mauvais cholestérol, mais en réalité il n’existe qu’une seule molécule de cholestérol. La différence vient du transporteur, autrement dit du véhicule utilisé pour le déplacer dans le sang.
Pour imager :
LDL = la Twingo 🚗 → petite, peu fiable, elle a des fuites. Résultat : elle dépose du cholestérol un peu partout (sur les parois des artères, dans les tissus). Et comme elle est minuscule, elle sature vite : quand il n’y a plus de place, cela entraîne un risque de dépôts et de dysfonctionnements → d’où son surnom de “mauvais cholestérol”.
HDL = l’Aston Martin 🏎️ → élégante et efficace. Elle circule pour repérer l’excès de cholestérol, le récupère et le ramène au foie, où il sera recyclé ou éliminé. Voilà pourquoi on la surnomme le “bon cholestérol”.
👉 En résumé : le problème n’est pas le cholestérol en soi, mais la proportion entre Twingo et Aston Martin sur nos routes sanguines.
2.a. Les acides gras saturés : utiles mais à modérer
On les a longtemps accusés de tous les maux : cholestérol élevé, infarctus, maladies cardiovasculaires… La réalité est plus nuancée. Les acides gras saturés (AGS) ne sont pas des poisons : ils ont un rôle dans l’organisme, mais leur consommation doit rester équilibrée.
- Où les trouver ?
Beurre, crème, fromage, viandes grasses, charcuterie, mais aussi certaines huiles comme l’huile de palme ou de coco. - Leur rôle
Ils participent à la structure des membranes cellulaires et peuvent être utilisés comme réserve d’énergie. Ils interviennent aussi dans certaines synthèses hormonales. - Pas d’“oméga” ici
Contrairement aux acides gras insaturés (oméga-3, 6, 9), les acides gras saturés ne sont pas classés en omégas. Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont inutiles, mais simplement qu’ils appartiennent à une autre catégorie de graisses. - Le problème
En excès, surtout lorsqu’ils ne sont pas compensés par des apports suffisants en oméga-3, ils peuvent favoriser un déséquilibre lipidique, une hausse du cholestérol LDL et une inflammation de bas grade.
2.b. Les acides gras mono-insaturés (oméga-9) : le cœur du régime méditerranéen
Contrairement aux saturés, les acides gras mono-insaturés (AGMI) sont directement associés à des bénéfices santé bien documentés, notamment au niveau cardiovasculaire. Leur représentant le plus connu : l’acide oléique, un oméga-9.
- Où les trouver ?
Dans l’huile d’olive (la star du régime méditerranéen 🌿), les avocats, les amandes, les noisettes, les cacahuètes et leurs huiles. - Leur rôle
Ils participent à la santé du cœur en améliorant le profil lipidique (baisse du LDL, soutien du HDL). Ils contribuent aussi à réduire l’inflammation et à stabiliser la glycémie. - Un exemple concret
Les populations méditerranéennes, dont l’alimentation est riche en huile d’olive et en noix, présentent traditionnellement une meilleure santé cardiovasculaire et une espérance de vie plus longue.
👉 En résumé : les oméga-9 sont les gras protecteurs par excellence, faciles à intégrer dans le quotidien (un filet d’huile d’olive sur une salade, une poignée de noix en collation)
2.c. Les acides gras polyinsaturés : l’équilibre oméga-3 / oméga-6
Les acides gras polyinsaturés sont essentiels : le corps ne peut pas les fabriquer, ils doivent donc venir de l’alimentation. Parmi eux, deux familles se distinguent : les oméga-3 et les oméga-6.
Oméga-3 : les anti-inflammatoires naturels
Sources : petits poissons gras (sardines, maquereaux, harengs), graines de lin et de chia, noix.
Présents aussi dans les gros poissons (saumon, thon), mais ceux-ci sont à limiter : en haut de la chaîne alimentaire, ils accumulent les toxines dans leurs graisses (métaux lourds, polluants).
Rôles : protègent le cœur, nourrissent le cerveau, favorisent la mémoire et régulent l’inflammation.
Oméga-6 : utiles mais pro-inflammatoires en excès
Sources : huile d’olive (un peu), mais surtout tournesol, maïs, pépins de raisin et la plupart des produits transformés.
Rôles : indispensables à la croissance, à l’immunité et à la cicatrisation.
Problème : consommés en excès par rapport aux oméga-3, ils favorisent l’inflammation chronique.
👉 Conseil pratique : préférez l’huile d’olive ou de colza au tournesol, et ajoutez chaque jour 1 càs de cameline ou de lin (toujours à cru) pour booster vos apports en oméga-3.
Le vrai enjeu : le rapport O6/O3
Aujourd’hui, l’alimentation occidentale apporte souvent 20 oméga-6 pour 1 oméga-3.
L’équilibre idéal serait plutôt de 3 oméga-6 pour 1 oméga-3.
Concrètement, cela signifie : réduire les apports d’oméga-6 (huiles raffinées, produits industriels) et augmenter les apports d’oméga-3 (petits poissons gras, graines, huiles adaptées).
L’équilibre Oméga-3 / Oméga-6, une histoire de balance
Imagine une balance à deux plateaux ⚖️ :
- Sur un plateau, les oméga-3 → ils calment le jeu, apaisent l’inflammation, nourrissent le cerveau et protègent le cœur.
- Sur l’autre, les oméga-6 → utiles aussi, ils déclenchent les réactions inflammatoires nécessaires à la défense de l’organisme ou à la cicatrisation.
👉 Quand la balance est équilibrée (3 parts d’oméga-6 pour 1 part d’oméga-3 environ), tout fonctionne bien.
Mais dans notre alimentation moderne, le plateau des oméga-6 déborde (20 fois plus lourd) et fait complètement pencher la balance : c’est là que l’inflammation chronique et les problèmes de santé apparaissent.
2.d. Les trans : les vrais ennemis
Si beaucoup de graisses sont utiles (et même indispensables), les graisses trans, elles, ne le sont jamais. Ce sont les seules graisses véritablement toxiques, à bannir totalement de notre alimentation.
D’où viennent-elles ?
Elles sont issues principalement de l’hydrogénation partielle des huiles végétales, un procédé industriel utilisé pour solidifier les matières grasses et prolonger la conservation. On les retrouve dans :
Margarines industrielles
Viennoiseries et biscuits industriels
Plats préparés
Fast-food et fritures (surtout quand l’huile est réutilisée plusieurs fois)
Pourquoi sont-elles toxiques ?
Contrairement aux autres graisses, elles n’ont aucun rôle physiologique bénéfique.
Pire encore, elles :
Perturbent la structure des membranes cellulaires
Augmentent le LDL (“mauvais cholestérol”) et réduisent le HDL (“bon cholestérol”)
Favorisent l’inflammation chronique
Produisent des radicaux libres lors de leur oxydation, accélérant le vieillissement cellulaire et augmentant le risque de maladies chroniques
Multiplient le risque cardiovasculaire et métabolique
À retenir
Les graisses trans sont des “faux gras toxiques” : elles n’apportent rien de bon, elles abîment tout.
👉 Le seul réflexe sain : les éviter systématiquement en privilégiant les produits bruts, les plats faits maison et les huiles de qualité.
3. Les bénéfices santé d’un bon apport en graisses
Quand elles sont de qualité et bien équilibrées, les graisses deviennent de véritables alliées santé. Voici ce qu’un bon apport lipidique apporte à notre organisme :
3.a. Cœur et vaisseaux protégés
- Les oméga-3 et oméga-9 participent à l’équilibre du cholestérol (↑ HDL, ↓ LDL).
- Ils réduisent la tension artérielle et diminuent le risque cardiovasculaire.
- Exemple concret : le régime méditerranéen, riche en huile d’olive et en poissons gras, est associé à une meilleure longévité et à une réduction des maladies cardiaques.
3.b. Cerveau et humeur au top
- Le cerveau étant constitué à 60 % de lipides, il dépend directement de la qualité de nos graisses.
- Les oméga-3 nourrissent les neurones, soutiennent la mémoire et la concentration.
- Ils participent aussi à la régulation de l’humeur et à la prévention de la dépression.
3.c. Hormones équilibrées
- Les graisses sont la matière première de nombreuses hormones (sexuelles, surrénaliennes, vitamine D).
- Un apport suffisant en bons lipides favorise l’équilibre hormonal, la vitalité, la fertilité et la gestion du stress.
3.d. Une meilleure absorption des vitamines
- Sans graisses, pas d’assimilation efficace des vitamines A, D, E et K.
- Les bons lipides sont donc indispensables à l’immunité, à la santé osseuse et à la protection antioxydante.
3.e. Défenses naturelles et anti-inflammatoire
- Les oméga-3 modulent la réponse immunitaire et limitent l’inflammation chronique.
- Ils contribuent à réduire le risque de maladies auto-immunes et dégénératives.
4. Intégrer de bons gras dans son alimentation
Savoir que les graisses sont essentielles, c’est bien. Mais comment les intégrer concrètement à nos repas sans se tromper ? Voici quelques pistes simples et applicables au quotidien.
4.a. Choisir les bonnes huiles
Huile d’olive → la base, stable et riche en oméga-9.
Huile de colza → bon compromis, utilisable à cru ou en cuisson douce.
Huiles de lin ou cameline → à utiliser uniquement à cru, pour enrichir vos repas en oméga-3.
💡 Astuce : gardez toujours deux bouteilles à la maison → olive + lin/cameline.
4.b. Miser sur les petits poissons gras
Sardines, maquereaux, harengs → riches en oméga-3 et pauvres en toxines.
À consommer 2 à 3 fois par semaine, en frais ou en conserve de bonne qualité (dans de l’huile d’olive plutôt que dans de l’huile de tournesol).
4.c. Ne pas oublier les oléagineux et graines
Noix, amandes, noisettes, graines de chia, lin, courge → excellentes sources de bons lipides.
À intégrer en collation, dans un yaourt, une salade ou un smoothie.
4.d. Limiter les excès d’oméga-6
Réduire la place du tournesol, des fritures et des produits industriels.
Remplacer par de l’huile d’olive, de colza ou un filet de cameline/lin.
4.e. Éviter les faux amis
Margarines industrielles, viennoiseries, plats préparés → sources de graisses trans.
À éliminer autant que possible au profit de produits bruts et faits maison.
⚠️ Attention : malgré son image “santé”, la margarine n’est pas l’alliée qu’on croit.
Les industriels la présentent comme une alternative au beurre, souvent enrichie en oméga-3. Problème : les procédés de fabrication (chauffe, hydrogénation, raffinage) détruisent une grande partie des acides gras fragiles.
Résultat : l’étiquette promet des oméga-3, mais au moment de consommer, il n’en reste quasiment rien. Pire, certaines margarines contiennent encore des traces de graisses trans, connues pour être toxiques.
👉 En résumé : la margarine est un faux ami à éviter, même si son marketing la vend comme une option saine.
5. Pour conclure gracieusement…
Si vous ne deviez retenir qu’une chose, c’est que le gras n’est pas votre ennemi. Les véritables erreurs sont ailleurs :
❌ Diaboliser toutes les graisses → le corps en a besoin pour fonctionner.
❌ Abuser des oméga-6 → omniprésents dans l’alimentation moderne, ils déséquilibrent le rapport avec les oméga-3 et favorisent l’inflammation.
❌ Faire confiance aux faux amis → margarines industrielles, graisses trans et produits transformés, qui vendent de la santé mais détruisent la vôtre.
❌ Oublier la qualité → toutes les huiles ne se valent pas : une huile raffinée perd ses nutriments, alors qu’une huile vierge, de première pression à froid, les conserve.
👉 L’essentiel : intégrer chaque jour de bons gras (huile d’olive, cameline/lin, petits poissons, oléagineux) en quantité juste, et réduire les sources de graisses industrielles.
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🎯 En résumé
Le gras a longtemps été condamné à tort comme ennemi public numéro un. En réalité, il est l’un des piliers de notre santé, de notre vitalité et de notre bien-être.
Bien choisi, bien équilibré, il nourrit nos cellules, notre cerveau, nos hormones, et protège notre cœur.
⚡ Alors, plutôt que de diaboliser le gras, apprenons à l’apprivoiser : c’est lui qui nous veut du bien.